Comment devenir commissaire-priseur ?

Comment devenir commissaire-priseur ?

Le commissaire-priseur est le seul professionnel habilité à diriger des ventes aux enchères publiques judiciaires. Il s’occupe également des ventes volontaires et gère l’expertise, comme l’inventaire des objets et des œuvres d’art. C’est lui qui déclare le fameux « Adjugé, vendu ! » à la fin d’une vente aux enchères. Ce métier vous intéresse ? Découvrez quelles études effectuer pour y parvenir !

Quelles études faut-il faire pour être commissaire-priseur ?

Pour devenir commissaire-priseur et effectuer des ventes aux enchères automobiles, il faut obtenir un double diplôme : un diplôme de droit et un diplôme en arts plastiques, en histoire de l’art, en arts appliqués ou encore en archéologie. L’étudiant doit atteindre un niveau bac+2 pour l’un des deux diplômes et bac+3 pour l’autre. Cependant, beaucoup d’étudiants préfèrent continuer jusqu’à bac+5 avant de s’inscrire au concours qui leur ouvrira les portes du métier de commissaire-priseur.

Une fois que vous aurez obtenu cette double casquette, il faudra présenter l’examen d’accès au stage de commissaire-priseur. Il y a des épreuves écrites et orales et elles concernent aussi bien les matières artistiques que les matières juridiques. Le stage de commissaire-priseur dure ensuite deux ans et il est rémunéré. À la fin, l’étudiant obtient un certificat de bon accomplissement. Délivré par le Conseil des Ventes, ce précieux sésame lui permet alors d’effectuer des ventes volontaires.

Est-ce difficile de devenir commissaire-priseur ?

Les compétences nécessaires pour devenir commissaire-priseur sont une réelle passion pour l’art et les antiquités, une grande ouverture d’esprit, le sens du commerce, une très bonne culture générale, de la persévérance et de la discrétion.

L’examen d’accès au stage de commissaire-priseur est obligatoire pour entrer dans le métier, mais il est aussi très sélectif. Il faut savoir que les postes de commissaire-priseur sont très rares et recherchés. Vous devrez débourser 90 € pour pouvoir passer cet examen, et il faudra ensuite vous démarquer par votre connaissance pointue du marché de l’art.

Les deux années de stage à faire si vous obtenez l’examen sont très rigoureuses et nécessitent une grande assiduité. Il faudra également assister à plusieurs sessions d’enseignement pratique comme théorique. Vous devez donc vous montrer très motivé pour siéger un jour à la place d’honneur de la salle des ventes des enchères.

Pourquoi faire commissaire-priseur ?

Le métier de commissaire-priseur est un métier très polyvalent, dans lequel on ne risque pas de s’ennuyer. Vous verrez passer des objets très diversifiés, allant des œuvres d’art aux voitures, et vos journées seront toutes différentes.

Si vous aimez être en contact avec le public, si vous avez le sens du spectacle et si vous êtes à l’aise à l’oral, ce métier est fait pour vous ! En effet, le commissaire-priseur possède une double casquette : il doit être un bon orateur et maîtriser l’art de la mise en scène, mais aussi être très organisé, sérieux et connaître les objets d’art sur le bout des doigts pour être crédible auprès de ses clients lorsqu’il estime leurs biens.

Quelles sont les missions principales d’un commissaire-priseur ?

Le commissaire-priseur doit effectuer un grand travail de recherches, afin d’estimer correctement le prix des objets qui lui sont confiés, qu’il s’agisse de voitures ou d’objets d’art. Il doit également procéder à l’inventaire, déterminer leur origine ou encore les dater. Il peut ainsi constituer pour la vente aux enchères un catalogue qui indique le contenu de la vente aux futurs enchérisseurs. Le commissaire-priseur doit aussi faire de la publicité pour attirer le maximum de personnes à la vente aux enchères de voitures. Les deux principales missions du commissaire-priseur sont donc la direction des ventes aux enchères et leur organisation.

Si le commissaire-priseur travaille pour l’État, il gère les ventes des biens qui ont été saisis par les autorités (en cas de redressements judiciaires ou de faillite). On parle alors de « commissaire-priseur judiciaire ».